domingo, 12 de octubre de 2008
cuando los medios se olvidan de comunicar
FOTOS DE LA PROVOCACION POLICIAL
Les Ultras Marseille ont rédigé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy (voir ci-dessous). Dans un document adressé à plusieurs ministères et à l'Élysée, les Dodger's ont privilégié un récit de la journée dans la capitale espagnole, avec des exemples à la clé :
1. Amende de 90 euros pour stationnement interdit du bus, alors que celui-ci avait été parqué par les forces de police;
2. Avalanche de coups de matraque dans la file conduisant au stade, avant même de pénétrer dans la tribune;
3. Obligation d'avancer dans les excréments de chevaux; le reste est connu de tous. D'autres détails nourrissent le courrier, dont un rappel des règlements sur la responsabilité des clubs.
Du côté de l'OM, dont le rapport est parti lundi soir, on continue de nouer des contacts avec les ministères pour engager des procédures, voire des démarches afin de faciliter la sortie de prison de Santos.
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Le document : la lettre à Sarkozy
Voici le courrier adressé hier au sommet de l'État et signé de la main du président de l'association, Christophe Bourguignon :
"À la suite des incidents qui se sont déroulés à Madrid ce 1er octobre 2008 à l'occasion du match Atlético Madrid - OM, notre ami Santos Mirasierra a été interpellé par la police et incarcéré pour des violences sur agent de la force publique. On lui reproche essentiellement, sur la foi de témoignages policiers, d'avoir jeté un siège sur la Guardia Civil.
"L'ensemble des témoignages recueillis, parmi les personnes présentes, témoigne que ces accusations sont purement mensongères. Deux policiers de la Brigade des Violences Urbaines de Marseille ont assisté à cette scène et peuvent également attester de la fausseté des accusations portées à son encontre. Des photos, prises pendant les incidents, démontrent parfaitement l'absence d'état d'esprit belliqueux de notre ami et la cassette du match, délivrée par Canal+ Espagne, le disculpe formellement, puisqu'il est à plusieurs mètres de l'affrontement en question.
"Malgré cela, le juge, chargé de son dossier, se refuse à y faire référence, au prétexte fourni par les policiers accusateurs que les images ont pu être "truquées" (sic). Devant cette injustice, nous ne pouvons que considérer que Santos est le bouc émissaire destiné à masquer les graves turpitudes de la police espagnole qui s'est rendue coupable de violences injustifiées et graves à l'encontre de nombreux ressortissants français.
"Nous vous demandons solennellement d'intervenir auprès du gouvernement espagnol pour que cesse cette parodie et que notre concitoyen recouvre au plus vite une liberté qu'il n'aurait jamais dû perdre."
FOTOS COLECTIVO XEREZ + RIAZOR BLUES
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